Même scindés en deux Comités artistiques, les jurés des Rencontres se soumettent à un marathon de trois jours durant lesquels leur vigilance, leur impartialité et la cohérence de leur jugement doivent rester intactes. Alors, pour affronter les vingt-quatre chorégraphies des groupes "Jeunes adultes", deux spectacles ont eu lieu ce samedi.
N'ayons pas peur des chiffres et poursuivons ! C'est en onzième et avant-dernière position du premier des deux spectacles que "Trois pieds six pouces" a été magnifiquement porté par nos danseuses ! Dans une ambiance lumineuse chaude et discrète, soulignée par deux raies de lumière à l'avant-scène, la musique douce et lancinante de Philippe Sarde a introduit la chorégraphie. S'est développée alors en sept minutes, une pièce sur la distance et la proximité entre les êtres, où la musique s'avance et s'éloigne dans l'espace, avec des costumes évoquant une époque passée... Bref, une histoire sur tout ce qui se compterait en mesures de trois pieds ou de six pouces. On ne voudrait pas laisser croire que nous manquons d'humilité mais votre jugement ne devrait pas trop différer de ceux qu'on pouvait entendre dans le public en sortie de salle : un instant de magie, de poésie et de tendresse, sans mièvrerie, sans concession à la facilité. La vidéo sera prochainement en ligne dans MEDIAS. Quelques images avant l'entrée en scène, en témoignage de ce que représentent ces temps d'engagement, de complicité et d'émotions partagés.
Dans l'amphithéâtre, un temps de répétition supplémentaire improvisé.
Il est temps d'aller vers les loges...
... se maquiller et se costumer.
(à suivre...)
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